Auteur/autrice : Adil
Nos volailles | Viandes Fumées
La fumée produite par la combustion du bois contient des substances qui inhibent la croissance des moisissures et des levures à la surface du produit ; un léger fumage peut être utilisé durant la période de stockage de la viande séchée, en particulier dans des conditions climatiques humides. L’effet conservateur du fumage n’est toutefois pas très important lors du stockage du produit s’il n’existe pas de chêne de froid.
Si un fumage intense peut augmenter considérablement la durée de vie d’une viande, il a également un effet défavorable sur la saveur et donc sur la qualité, notamment dans le cas d’un stockage prolongé pendant lequel vont se développer des arômes de fumée goudronneuse de plus en plus désagréables.
Le fumage, en tant qu’agent conservateur, doit être considéré comme une mesure d’urgence lorsqu’ aucune autre méthode de conservation ne peut être utilisée. Cette méthode peut être utilisée par temps humide ou dans un climat humide, ou quand la préservation doit être effectuée aussi vite que possible pour pouvoir immédiatement transporter la denrée. Le fumage intensif combine :
- l’effet de séchage par réduction de la teneur en eau par l’air chaud ;
- la condensation des particules de fumée à la surface de la viande ;
- leur pénétration dans les couches internes du produit.
Qualité de la viande fumée
Une viande de qualité à un prix honnête.
De la charcuterie à prix de gros pour particuliers et grossistes
L’opération consiste principalement à soumettre une denrée alimentaire à l’action des fumées qui se dégagent lors de la combustion de certains végétaux. À l’origine, le but recherché était d’agir sur la durée de conservation du produit traité. Par la suite, la recherche principalement d’une qualité gustative, et accessoirement, celle d’un mode de présentation du produit ont prévalu.
Le fumage (viande fumée) joue donc plusieurs rôles : aromatisation et coloration du produit, préservation du produit (effet anti-microbien), durcissement de la texture (par exemple la modification des constituants protéiques du boyau par les composants présents dans la fumée). Le fumage peut se faire à froid (12 à 25 °C), à chaud (50 à 85 °C : dénaturation des protéines et destruction des micro-organismes) ou à une température intermédiaire (25 à 50 °C : activation des enzymes endogènes améliorant la tendreté du produit).